Histoire administrative :

En 1999, des intervenantes de la région se rencontrent pour discuter de la pertinence de mettre sur pied une ressource qui interviendrait auprès des femmes et des adolescentes agressées sexuellement. En 2000-2001, le projet d’une ressource qui interviendrait auprès des victimes d’agression sexuelle se développe peu à peu au sein du Comité ressource en agressions sexuelles de la région du KRTB. Le 10 avril 2002, les intervenantes déposent des lettres patentes au registre de l’inspecteur des institutions financières. C’est ainsi que naît le Centre d’aide et lutte contre les agressions à caractère sexuel du KRTB.

Le CALACS du KRTB est un organisme communautaire à but non lucratif qui vient en aide aux femmes et adolescentes agressées sexuellement. Le CALACS a été mis sur pied afin de pallier au manque de ressource en matière d’agression à caractère sexuel dans le KRTB. Sa mission se divise en quatre points :

• Utiliser une méthode d’intervention féministe, venir en aide aux femmes et adolescentes ayant vécu une agression à caractère sexuel ;
• Assumer un rôle de prévention, d’éducation et d’information auprès de la population en regard de la problématique des agressions à caractère sexuel ;
• Travailler en collaboration et en concertation avec divers organismes dans le but d’améliorer les conditions de vie des femmes ;
• Protéger les intérêts des femmes et des adolescentes en ce qui a trait aux agressions à caractère sexuel.

Ses services et activités sont les suivantes :

• Aide directe : écoute téléphonique, suivi individuel, groupes de soutien, accompagnement lors des démarches médicales et/ou juridiques.
• Sensibilisation - information - prévention : information ponctuelle, actuelles de sensibilisation et de prévention (tournée dans les écoles, kiosques d’information dans les lieux publics, participation à des activités de concertation avec d’autres groupes luttant contre la violence faites aux femmes).
• Lutte : journée d’action contre la violence faite aux femmes et participation active aux activités d’autres groupes luttant contre la violence faite aux femmes.

En 2003, le CALACS a pignon sur rue dans un local du Vieux-Manège. De plus, c’est l’année de l’entrée en fonction de la première employée de l’organisation, Sonia Pelletier, agente de développement. Le 14 février 2005, c’est la signature de l’entente de service avec le CSSS à Rivière-du-Loup pour permettre CALACS de recevoir un financement récurrent de 16 000 $ par année. Le 16 août de la même année voit l’embauche de la première intervenante de la corporation, Mme Anny Thériault.

En juin 2006, le CALACS voit un premier accepté par la Fondation canadienne des femmes. En effet, grâce à une subvention de 22 500 $, l’organisme réalise une consultation publique auprès de 1 071 personnes du KRTB. Au cours de l’année 2007, le CALACS passe à deux intervenantes à temps partiel, Anny Thériault et Manon St-Jean. En 2007-2008, le CALACS passe à un financement annuel total de presque 100 000$. L’organisme embauche une troisième intervenante et change de local à l’intérieur du Vieux-Manège pour accueillir l’équipe. Mentionnons enfin que l’organisme est toujours en opérations en offrant majoritairement les mêmes services qu’à ses débuts.

Portée et contenu :

Ce fonds d’archives témoigne de l’histoire d’un organisme communautaire qui vient en aide aux femmes et adolescentes agressées sexuellement dans les régions de Kamouraska, Rivière-du-Loup, les Basques et Témiscouata. En plus de relater sur ses activités et ses accomplissements, il retrace le cheminement financier de l’organisation entre les années 2003 et 2016.

Il contient notamment des lettres patentes, une déclaration annuelle de personne morale (2004), des règlements généraux, un historique, les procès-verbaux et la correspondance du comité provisoire, des cahiers d’assemblée générale annuelle (2004-2006), des dépliants, un questionnaire client, des grands livres, des états financiers, des registres de salaire, la documentation relative aux demandes de subvention de l’organisation (formulaire, contrat et pli), des T4 et relevé 1, des dossiers d’employées, des articles de journaux et une clé USB (finances).