Description
95 cm de documents textuels. - 43 photographies : 2 négatifs. - 42 diapositives. - 3 plans. - 2 bandes magnétiques - 3 cassettes. - 1 plaque commémorative ; 101 X 153 X 10 mm.
- Donateur :
- Emplacement :
- Nombre de boîte(s) 7
- Nombre de photo(s) : 43
Notes
Source du titre composé propre :
Le titre du fonds correspond au nom le plus utilisé du créateur, Colomban-Max D’Amours.
État de conservation :
Rouille sur certains documents.
Source immédiate d’acquisition :
Ce fonds a été versé au Centre d’archives de Rivière-du-Loup par Max D’Amours en avril 2010 ; un deuxième versement a été effectué le 6 juillet 2011.
Classement :
Le plan de classification du fonds est constitué des séries et sous-séries suivantes : S1 Activités étudiantes : Travaux, Diplôme; S2 Activités professionnelles : Professorat, Recherches et allocutions, Organismes externes, Service des loisirs municipaux, Industries Massé et D’Amours (IMD), Articles externes; S3 Activités personnelles : Activités diverses, Correspondance; S4 Catalogue.
Langue des documents :
Français.
Instrument(s) de recherche :
Une liste des pièces peut être consultée.
Bordereau détaillé - PDFRecherche dans le catalogue
Notice biographique :
Colomban-Max D’Amours est né le 11 avril 1939 à Sainte-Françoise, dans le comté de Rivière-du-Loup. Il est marié à Lise Massé et ils ont eu deux enfants, François et Pierre. Après avoir fait carrière à l’extérieur de sa région natale, principalement à Trois-Rivières, il est revenu habiter à Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup.
Il a successivement réussi son cours classique au séminaire de Rimouski en 1960, puis deux baccalauréats, l’un en pédagogie et l’autre en éducation physique et en récréation, à l’Université Laval en 1963, et enfin une maîtrise en administration publique des loisirs à l’Université de l’Illinois à Urbana- Champaign en 1966. Au retour des études, il est devenu directeur du Service des loisirs de la cité de Giffard, en banlieue de Québec, et ce jusqu’en 1969. Durant ces trois années, il a été actif au sein de l’Association des directeurs de loisirs municipaux (ADLM) et il en est devenu le président en 1968. La même année, il a été nommé membre d’une commission gouvernementale pour la création d’un ministère du Loisir et des Sports au Québec. Il a ensuite dirigé l’édition du premier livre sur la gestion municipale des services publics de loisirs, Loisir et municipalité, qui a paru au printemps 1969. En septembre de la même année, l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) lui proposait un poste pour participer en tant que professeur à la fondation de l’Université et à la mise sur pied du premier programme québécois de formation universitaire en loisir, appelé la « récréologie ».
Parallèlement à son travail de professeur, il entamait en 1971 des études doctorales (Ph.D.) à l’Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill qu’il a terminé en 1975. Sa thèse est intitulée : « The Views of Recreation Educators and Practitioners on the Future of the Leisure Service Professions as a New Source of Guidelines for Recreation Higher Education ».
Durant les années subséquentes, il s’adonnait à l’enseignement et à la recherche pendant que les assignations administratives se succédaient. D’abord directeur de la Section de récréologie entre 1973 et 1975, il a occupé le poste de directeur du Département des sciences humaines entre 1975 et 1979. Plus tard, il sera nommé directeur du Département des sciences du loisir pour les années 1988 et 1989 - département qu’il avait créé en 1978. Par ailleurs, il a participé à la mise sur pied d’un programme de maîtrise qu’il a défendu au Conseil des universités en 1978.
La même année, Max D’Amours et son collègue sociologue Gilles Pronovost ont fondé la revue scientifique internationale Loisir & société / Society and Leisure. Ce premier a été directeur de la revue pendant vingt ans à partir de 1980. Alors qu’il poursuivait ses enseignements et ses recherches, il a été nommé, en 1983, président d’une Commission internationale sur la formation en loisir au sein de la World Leisure and Recreation Association (WLRA). Il a occupé ce poste jusqu’en 1989. Au cours de ces années, il a coordonné la création et la publication du livre International Directory of Academic Institutions in Leisure, Recreation, and Related Fields en 1986, le premier de ce type dans ce domaine, couvrant soixante pays sur six continents, et de sa seconde édition en 1991 comptant environ deux mille institutions. Entre autres publications, il a fait paraître en octobre 1987, un ouvrage sur la « privatisation» des loisirs municipaux dans le cahier no 4 des « Études du loisir » à l’UQTR.
Durant quatre décennies, il a multiplié les implications nationales et internationales au sein d’organismes, de comités de recherche et de congrès ainsi que les publications et les communications, toutes relatives à la récréologie et l’administration publique du loisir.
En 1997, Max D’Amours a pris sa retraite de l’enseignement. Il a reçu en 1993 une plaque honorifique « pour ses vingt-cinq ans de service au sein du réseau de l’Université du Québec » et l’année suivante un certificat de reconnaissance de la Ville de Trois-Rivières « pour services rendus à la communauté ». Comme projet de retraite, en compagnie de sa conjointe Lise Massé, arrière-petite-fille du fondateur Honoré Massé, ils ont relancé en 1991 les scieries Massé de St-Hubert-de-Rivière-du-Loup, entreprise familiale centenaire qui allait fermer ses portes faute de relève, et les ont renommées Industries Massé et D’Amours (IMD). Il a dirigé l’entreprise jusqu’en 2009, moment où il a à nouveau pris sa retraite. Il s’est alors engagé dans le développement d’un centre d’interprétation patrimonial. En 2011, il a activement participé à la création d’une coopérative santé pour la communauté de Saint-Hubert-de-Rivière-du-Loup.
Portée et contenu :
Le fonds Max D’Amours témoigne principalement du travail professoral québécois exercé entre 1969 et 1997. Ses travaux de maîtrise (1964-1966) témoignent des débuts de la réflexion universitaire sur le loisir dans une perspective sociologique - les premiers travaux dans ce domaine datant du début des années 1960. Ses articles, ses rapports, ses transcriptions de conférence, sa préparation de cours et sa correspondance montre tous comment ce domaine d’étude s’est développé dans sa réflexion théorique, ses applications pratiques, ses tendances, ses questionnements épisodiques et ses débats, autant à l’échelle mondiale que provinciale ou municipale. Certains dossiers témoignent des changements au département de science des loisirs de l’UQTR. On trouve des documents relatifs à la direction du service des loisirs de la cité de Giffard à la fin des années 1960 et quelques autres concernant les industries de transformation du bois et de production de clôtures Massé et D’Amours basées à Saint-Hubert dans le Bas-Saint-Laurent. On y trouve enfin des documents provenant de sa vie personnelle, dont plusieurs photographies, une plaque et un certificat d’hommage et des articles le concernant.
Le fonds contient des travaux étudiants et des examens, deux échantillons de cartes perforées, une thèse et un diplôme; deux curriculum vitæ, des notes préparatoires à la tenue de cours, des syllabus, des cours entiers en fichier sonore MP3 (originalement sur cassette audio) et les notes de cours d’un étudiant, des évaluations de professeur faites par des pairs et des étudiants; des rapports et des mémoires, des recommandations concernant le programme de maîtrise à l’UQTR, des recherches, des études, des notes, des transcriptions et des diapositives de conférence, des enquêtes, des questionnaires, de la correspondance, des notes personnelles, des procès-verbaux, des livres, des revues, des actes et des programmes de colloque, des bases de données imprimées, deux bandes magnétiques; des demandes de subvention, des projections financières, des modèles de formulaires et de publicités, des communiqués, des calendriers d’activités, des lettres de félicitations, des coupures de presse, des photographies argentiques (4 X 6 et agrandissement) et numériques imprimées ainsi que deux négatifs, une plaque commémorative, un certificat de reconnaissance et un catalogue de meubles.