




Description
0,55 m. de documents textuels. - 4680 photographies. - 10 affiches. - 10 cartes. - 155 plans. - 6 vidéocassettes. - 28 disques optiques.
- Donateur :
- Emplacement :
- Nombre de boîte(s) 8
- Nombre de photo(s) : 4680
Notes
Source du titre composé propre :
Le nom du fonds correspond à celui de son donateur.
Source immédiate d’acquisition :
Ce fonds a été versé au Centre d’archives de la région de Rivière-du-Loup par Mme Geneviève Paquet, directrice du Camp Richelieu Vive La Joie, au mois d’octobre 2011.
Langue des documents :
Français.
Instrument(s) de recherche :
Une liste des dossiers peut être consultée.
Versements complémentaires :
D’autres versements sont attendus.
Bordereau détaillé - PDFRecherche dans le catalogue
Histoire administrative :
Au début de la décennie 1960, des personnalités de la région désirent mettre sur pied un camp de vacances pour les jeunes de Rivière-du-Loup et ses environs. Ainsi, l’abbé Ronald Landry entre en contact avec des membres du Club Richelieu de Rivière-du-Loup en vue de faire de ce camp leur œuvre principale. L’organisation obtient ses premières lettres patentes en octobre 1964. Rapidement, les Richelieus Antonio Chassé, Edgar Beaulieu, Gérard F. Lapointe et Léon Soucy entreprennent les démarches en vue de la création de la corporation dont le conseil d’administration serait majoritairement composé de membres du Club Richelieu. Par la suite, les adhérents du club social s’occupent d’acquérir une ferme au rang 4 de Saint-Modeste afin d’y aménager de nouvelles installations permanentes. Le Camp Richelieu Vive La Joie peut désormais entrer en opération.
L’objectif premier des fondateurs de cette colonie de vacances consiste à éloigner les jeunes de la ville pour leur faire connaître la nature en plus de leur apprendre à s’amuser en franche camaraderie. En 1965, deux personnes assument la direction du camp : M. l’abbé Jean-Paul-Martin et M. Gaétan Boisvert. Le Richelieu Richard Côté fut le premier membre du club social à occuper les fonctions de président et ce, durant douze années, soit de 1967 à 1979.
Au cours des décennies, les membres du Club Richelieu soutiennent financièrement et bénévolement le camp afin d’y ajouter des installations physiques. En 1979, M. René Lagacé devient président de la corporation et celui-ci entreprend le rapprochement des membres Richelieu à l’œuvre principale du club social. Sous le règne de son successeur, M. Yves Michaud (1982-1989), on décide alors de réaliser une étude visant à améliorer ces opérations et la performance du camp sur le marché du camp de vacances au Québec. En 1989, Alyre Bois devient président du Camp Richelieu Vive la Joie. C’est sous sa présidence que sont érigés le bâtiment de la cafétéria et les bureaux administratifs de la corporation. On assiste également à la construction de nouveaux chalets dortoirs, de l’agora et d’abris extérieurs avec foyer. Enfin, une piste d’hébertisme, une passerelle écologique et un bâtiment appelé « Séquoïa » sont ajoutés aux installations du camp de vacances. Ces améliorations font du Camp Richelieu Vive La Joie l’un des camps les plus modernes au Québec à la fin du XXe siècle.
En 1999, Pierre Langevin est embauché à titre de premier directeur général de l’histoire de l’organisation. Celui-ci a pour tâche de développer le camp à son maximum tout en gardant l’idée originale d’un camp de vacances. Au cours de son mandat, la corporation innove avec des camps spécialisés tel un camp de golf, de vélo, de camping, de grandeur nature... En 2004, le camp possède un taux d’occupation de plus de 95 % en plus d’offrir une variété de programme passant de l’anglais jusqu’à la survie en forêt. En 2008, Geneviève Paquet devient la nouvelle directrice générale de l’organisation et celle-ci poursuit le travail de ses prédécesseurs afin d’améliorer le fonctionnement, les installations et les services du Camp Richelieu Vive La Joie.
Portée et contenu :
Le fonds témoigne de la fondation et de l’évolution d’un camp de vacances situé dans la MRC de Rivière- du-Loup (Saint-Modeste). Il relate notamment les décisions de ses administrateurs afin d’améliorer les opérations et la performance du camp au cours des décennies. Les rapports répertoriés dans ce fonds nous présentent le fonctionnement et les activités de l’organisation au fil des années. Les contrats présents dans le fonds nous renseignent des principales acquisitions de terrains effectués par les administrateurs de l’organisme. Par ailleurs, les plans présentent l’architecture des bâtiments du camp de vacances ainsi que le « design » de certaines de ses installations.
Au niveau de l’iconographie, le fonds retrace les différentes activités qui se sont déroulées et qui subsistent encore au Camp Vive La Joie depuis sa fondation en 1964 : excursion en forêt, camping, randonnée à bicyclette, tir à l’arc, tir à la carabine, escalade, baignade, randonnée en canot, activités à la piste d’hébertisme, bricolage, spectacle, camp de golf, grandeur nature... Les clichés relate également plusieurs évènements qui se sont déroulés au camp de vacances : inauguration de la cafétéria (1989), célébration du 30e anniversaire de l’organisation (1994). Les épreuves contenues dans ce fonds témoignent également du bénévolat des membres du Club Richelieu de Rivière-du-Loup grâce aux « Corvées Richelieu » : entretien et réparation des bâtiments du site. Enfin, plusieurs photographies du fonds d’archives nous présentent le personnel de soutien (cuisinier, concierge...), les moniteurs et monitrices ainsi que les nombreux enfants qui ont séjourné au camp depuis les cinq dernières décennies.
Le fonds contient les lettres patentes, les règlements généraux, les documents financiers et les procès- verbaux de l’organisation. Il renferme également de nombreux rapports (directeur, chef à l’animation, chef de camp, moniteur, ...), un plan de consolidation et de développement, des plans d’affaires, de la correspondance, un registre des inscriptions et séjour, des contrats, des demandes de subventions, des coupures de presse, des dépliants promotionnels, des actes de vente, des cartes de Saint-Modeste et de la région du Témiscouata, des plans des bâtiments, sites et terrains de la corporation, des milliers de photographies, des vidéocassettes et plusieurs disques optiques.