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Fonds Corporation des propriétaires de l’Île Verte pour la conservation de l’Île Verte

Fonds Corporation des propriétaires de l’Île Verte pour la conservation de l’Île Verte

Fonds : F0167
Année : 1974 - 2015
Documents textuelsPhotographiesFilms et vidéosPlans et cartes

Description

0,50 m de documents textuels. - 09 photographies. - 07 cartes. - 06 plans. - 11 vidéocassettes. - 06 disques optiques.

  • Donateur :
  • Emplacement :
  • Nombre de boîte(s) 2
  • Nombre de photo(s) : 9

Notes

Source du titre composé propre :

Le nom du fonds correspond à celui de son donateur.

Source immédiate d’acquisition :

Le fonds fut cédé au Centre d’archives de la région de Rivière-du-Loup par Mme Aline Grenon, présidente de la Corporation des propriétaires de l’Île Verte pour la conservation de l’Île Verte (CPICIV), le 18 juin 2015.

Langue des documents :

Français.

Instrument(s) de recherche :

Une liste des dossiers peut-être consultée.

Bordereau détaillé - PDF
Recherche dans le catalogue

Histoire administrative :

La Corporation des propriétaires de l’Île Verte pour la conservation de l’Île Verte (CPICIV) est suscitée en grande partie par les conclusions d’un inventaire patrimonial réalisé, en 1989, par la firme Martin, Léonidoff, Provencher, Lepage et associés. Celle-ci recommande, entre autres, la création d’une société autonome, sans but lucratif, qui pourrait veiller à la sauvegarde du milieu en collaboration avec la municipalité et autres organismes locaux. Par conséquent, la CPICIV obtient ses lettres patentes du gouvernement du Québec, le 08 août 1989, suite à une requête présentée par messieurs Jean-Léon Deschênes, professeur-sculpteur, Claude Daoust, consultant en formation et Bruno Fortin, marin. Le premier conseil d’administration est formé de Jean-Léon Deschênes ; président, Bruno Fortin, 1er vice- président ; Vital Caron, 2e vice président ; Claude Daoust, secrétaire trésorier ainsi que les administrateurs André Lévesque, J.-Paul Deschênes et Guy Langelier.

Depuis, la société compte bon nombre de réalisation à son actif. Une des premières réalisations de l’organisme concerne une demande au gouvernement provincial d’étudier le potentiel de la nappe phréatique locale et la qualité de plus d’une trentaine de puits. Au début 1990, le fournil ancestral de la famille Fraser est restauré. Cette réfection représente un témoignage de l’action des pionniers insulaires. En 1991, la corporation fonde la déchetterie, l’une des premières installations de recyclage de rebuts au Bas-Saint-Laurent. Les bénévoles de la CPICIV la font fonctionner pendant de nombreuses années jusqu’à sa cession définitive à la municipalité. En 1992, la CPICIV organise l’évacuation de plus de 200 carcasses d’automobiles disposées un peu partout sur l’Île. La même année voit le début des fouilles archéologiques près de la pointe est de l’Île. Par la découverte d’un nombre très important d’artefacts, celles-ci permettent d’établir la présence iroquoienne sur l’île et une présence humaine depuis plus de 2000 ans. De plus, ces fouilles, en complément de recherches ethnologiques, permettent à Mme Lucille Vien de réaliser le film « Creuser pour raconter ». À la même époque, Mme Viens réalise, toujours avec le concours de la CPICIV, un autre film intitulé « La marée n’attend pas ». Celui-ci fait revivre l’épopée des pêches à fascines.

En 1995, l’organisme coordonne le périodique « L’Insulaire », publication qui informe les citoyens des évènements et activités sur l’Île Verte. Au cours de son histoire, la CPICIV a mené à terme plusieurs autres projets tels que le plan directeur sur le développement touristique de l’Île, le support à l’exploration de la mise en valeur du potentiel agrotouristique sur l’Île (Mer bergère), le projet de restauration de l’école Michaud, le vote postal, la restauration du ruisseau Fraser, etc. Parallèlement, la corporation s’oppose également à des projets tels que le dézonage anarchique du territoire de l’île, la construction d’un port méthanier à l’intérieur des installations portuaires de Gros-Cacouna et le projet éolien de Sky Power.

Portée et contenu :

Le fonds témoigne des activités, et des réalisations d’un organisme qui a pour objectif de veiller à la sauvegarde et à la mise en valeur de l’Île Verte. Il retrace les décisions de ses administrateurs tout en présentant les principales préoccupations de ceux-ci dans certains dossiers comme le dézonage et le projet de port méthanier de Cacouna. Par ses documents, le fonds relate les évènements qui se sont produits dans la municipalité de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs au courant des décennies 1990 et 2000. Il informe également du patrimoine bâti, de la faune et la flore de cette île située dans la région du Bas- Saint-Laurent. Enfin, par ses vidéos, il est possible d’en apprendre davantage sur la pêche à fascine et l’archéologie.

Le fonds est divisé en trois parties : I. ADMINISTRATION ; II. L’ÎLE VERTE ; et III. PROJETS ET RÉALISATIONS. En premier lieu, il contient des lettres patentes, un historique retraçant les principaux faits d’armes de la corporation, la documentation relative aux assemblées générales de l’organisation (ordre du jour, procès-verbaux et rapports du président), les procès-verbaux du conseil d’administration, de la correspondance, plusieurs réflexions de l’organisation, des plans d’aménagement, des plans directeur, l’étude de l’ensemble patrimonial de l’Île Verte préparé par Martin, Léonidoff, Provencher, Lepage et Associés (juillet 1989), des mémoires, le rapport hydrogéologique approvisionnement en eau à l’Île Verte comté de Rivière-du-Loup (par Richard Martel), les listes d’administrateurs et de membres, une entente avec la Fabrique de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, des règlements généraux, des rapports financiers, la liste des objets de l’encan du 03 août 2013, des articles de journaux et de périodiques portant sur l’Île Verte, le bulletin d’information publié par la CPICIV « L’Insulaire », des dépliants, des formulaires d’adhésion ainsi que la documentation relative aux colloques « À la rencontre des insulaires 1998 » et « Une Île pour qui ? ».

En second lieu, il comprend la documentation en lien avec l’Île Verte telle que le Cahier souvenir du Centenaire de la paroisse de l’Île Verte (1974) ; les listes, inventaires et élaborations de projets concernant les fouilles archéologiques sur l’Île Verte ; la documentation relative à la flore de l’Île ; et des photographies.

En dernier lieu, le fonds CPICIV renferme la documentation qui témoigne des projets et des réalisations de l’organisation tels que la mise sur pied d’un centre de tri ; la sauvegarde et mise en valeur du dernier chaland de l’Île Verte ; la demande pour le programme de développement et de mise en valeur de l’Île Verte ; le dézonage de l’Île Verte ; la gestion et le développement touristique ; la rénovation du centre d’interprétation de l’Île Verte (École Michaud), l’aménagement du parc de la forêt du Blanc ; la restauration de l’ancien fournil de l’île ; le dossier de fusion des municipalités de l’Isle-Verte et Notre-Dame-des-Sept- Douleurs ; un système de transport à marée basse ; le projet expérimental d’élevage d’agneaux de pré- salé (Mer Bergère inc.) ; les orientations à l’égard des quais de Notre-Dame-des-Sept-Douleurs et l’aménagement du ruisseau Fraser : correspondance, contrat, étude, description de projet, mémoires, plan stratégique, cartes, plans, etc. Enfin le fonds contient des vidéocassettes portant sur des sujets tels que la pêche à fascine et l’archéologie.

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